La Pente et Côte dimanche 8 juin 2014 à Bourgueil (37)

4 au départ, 2 à l’arrivée…
Comme convenu, Franck et Amandine arrivent chez moi samedi en fin de soirée en camping car pour dormir et gagner un peu de sommeil pour Franck. Malheureusement, son ventre le travaille durement depuis quelques jours et le doute sur sa capacité à prendre le départ est présent 🙁 ! On verra comment ça ira au réveil.


5h15 le réveil sonne. Je vois rapidement Franck arriver mais ses maux de ventres n’ont pas disparu 👿 et font de mes toilettes son QG. Peu après arrive Steven en pleine forme.
Après de longues hésitations et un nouvel appel de son QG, c’est la mort dans l’âme que Franck nous dit de partir sans lui 😥
R-One étant déjà sur site en camping car, Steven et moi prenons la route en direction de Bourgueil. Vue l’heure matinale, mon gps interne ne devait pas être connecté et c’est peu de temps avant Durtal que je me rends compte que j’ai fait fausse route. oups ! Steven via le gps de son téléphone me guide au plus court pour réparer mon erreur et c’est par des toutes petites routes que nous arrivons sur site 10 minutes avant le départ ou Eric nous rejoint !
Une fois nos montures prêtes et nos camelback bien remplis, nous rejoignons la ligne de départ ou seulement une cinquantaine de Vététistes attendent (Certains sont déjà partis). Après un court blabla, le départ est donné à travers la ville derrière une voiture ouvreuse. Alors que avons comme objectif de faire minimum le 140 km et que nous devrions être dans le retenue, nous sommes aux avant-postes et creusons rapidement un trou… Il est un peu plus de 8h et la douceur matinale est en phase avec la chaleur annoncée pour la journée.
A la sortie de Bourgueil, un petit bout de route nous emmène au pied du Côteau ou la voiture nous abandonne. C’est parti pour quelques heures de selle.
Contrairement à la Rochefortiche, les pourcentages du début de parcours ne sont pas trop importants ce qui nous laisse le temps de nous mettre en jambes. Christophe que connaît très bien R-one se joint à notre trio.
Rapidement, on sent que Steven est en forme et c’est lui qui donne le rythme dans les bosses. Les 35 premiers kilo, se font le long du coteau que l’on montait très souvent sur de petits sentiers en sous bois. Dans l’ensemble cette première partie de parcours était très sympa avec un long passage dans une cage juste avant le 1er ravito.
Une fois passé le kilomètre 35, nous quittons le coteau pour nous enfoncer dans la grande forêt au nord de Bourgueil que nous ne quitterons plus. Nous roulons principalement sur des sentiers.
Kilomètre 43, première surprise avec une zone facile/difficile. Naturellement, nous prenons la seconde option et très rapidement nous nous retrouvons dans un énorme chantier à virevolter de droite à gauche en enchaînant les coups de culs et descentes trialisantes ! Non seulement c’est un vrai tricotage mais en plus c’est très long ! On adore mais l’on se demande ce qu’un tel sac de nœuds fait sur une longue distance et comment vont réagir nos jambes dans quelques heures après un tel effort ! Heureusement, les 5 kilos suivants sont assez roulant avec peu de dénivelé.
Km 62 ! Alors que nous sommes sur une bonne dynamique et que nous roulions depuis le dernier ravito avec Jean Phi et Eli du même club de trïathlon que Steven, nous voilà contraint à un arrêt suite à la perte de la goupille qui tient une partie du dérailleur de Steven ! Après de longues recherches pour trouver l’introuvable, nous démontons le dérailleur de Steven pour le passer en pignon fixe. Malheureusement cette réparation de fortune l’a contraint à nous quitter dès que nous avons rejoint une route.
Vu le temps que nous avons perdu avec ce problème de dérailleur, sous sommes bien conscient que nous ne ferons pas les 160km et que pour les 140, ça allait être très compliqué. Qui vivra verra !
Au ravito suivant, j’ai le le ventre vide et me jette sur le premier morceau de pain qui se présente! Bonne idée…il est au fromage de chèvre 😳 C’est vraiment mauvais mais j’ai tellement faim que j’avale tout ! 😳 Heureusement peu de temps après arrivent quelques bouts de pain avec un semblant de rillettes qui dépassent, je ne me fait pas prier pour me débarrasser de cet infâme goût de chèvre !
La partie suivante est une succession de petites bosses. Pour le moment, les jambes répondent et le parcours est sympa mais j’ai de gros doutes sur le dénivelé annoncé vu que le cumul sur le GPS n’avance pas vite.
Au ravitaillement suivant km 83, on nous annonce que la bifurcation 100/120-140 est juste après. Avec Eric nous partons parti sur les 120km alors que Christophe nous quitte pour finir la boucle des 100km. Dès la bifurcation passée, nous nous engageons sur un sentier avec de belles petites descentes et de beaux raidillons. Sympa mais ça va faire très mal… ! Malheureusement ce fut très court et donne vite place à 5 kilomètres relativement plats.
Une fois cette partie sans grand intérêt passée, nous passons par un très beau point de vue et rejoignons peu de temps après le coteau pour une succession de montée descentes le long des vignes avec en prime deux beaux passages dans des tournicotis.
Après 6h46 de roulage nous passons la ligne d’arrivée et rejoignons Steven. Je suis un peu surpris de n’avoir que 113km au compteur et 1850m+. Même si le D+ n’est pas au RDV, ce fut un très beau raid. Les ravitos étaient nombreux et bien garnis. Seul le balisage demandait parfois de la vigilance.

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