Ouest France
Lundi 27 janvier 2003

Prêts au départ, les vététistes gantés et casqués avaient le choix entre 15 km, 30 km, 40 km, 55 km ou 72 km de pistes sableuses.
La Ronde des sables bat des records
La première rando VTT a attiré 1 530 amateurs, hier, au départ du Bugatti
La Ronde des sables a attiré, hier matin, 1 530 vététistes au départ du Bugatti. La première randonnée du Tour de la Sarthe VTT a battu ses records. L'association Tourisme et Aventure a bien su gérer cette affluence inattendue. Au final, les cinq circuits sablonneux du sud Manceau ont fait le bonheur des vététistes, malgré quelques rouages dans la machine à l'intérieur du circuit automobile.

« On va gérer, on va gérer... » A 8 h 30, hier matin, dans la lumière blafarde du circuit automobile, Jean-Marie se fait des cheveux blancs au pôle organisation de la Ronde des Sables. Plus de 1 500 vététistes déferlent pour prendre le départ de cette première rando, qui ouvre depuis sept ans le Tour de Sarthe VTT. Le trésorier de l'association Tourisme et aventure n'envisageait pas à une telle affluence, même si la ronde est toujours très suivie. « On avait 700 inscrits à l'avance. On ne s'attendait pas à voir autant d'inscription de dernière minute. On a dû percer sur place des plaques supplémentaires », soupire Jean-Marie.

Le record de 1998 (1 250 participants) a volé en éclats. Les cinq circuits, tracés sur les chemins de sable au sud du Mans, entre Moncé-en-Belin, Guécélard, et Château-l'Hermitage, ont été pris d'assaut. De 15 km à 72 km, chacun choisit son circuit. À 9 h, les plus endurants prennent le départ pour la grande boucle. Un quart d'heure plus tard, les deux circuits de 30 et 40 km rameutent la majorité des participants, qui s'étirent sur une centaine de mètres, prêts à bondir au départ de la voiture, gyrophare éclatant. Et ça continue un peu plus tard, avec le départ d'un 15 km, plébiscités par les familles.

Quelques grains de sable

« Pour tout le monde, c'est l'occasion d'essayer les VTT qui leur ont été offerts pour les fêtes », souligne Jean-Marie, étonné par l'évolution des machines. Au début, on croisait beaucoup de VTT de supermarchés. Aujourd'hui, il est fréquent que les gens investissent un millier d'euros pour leur engin ».

Quelques grains de sable sont venus perturber cette septième édition. À commencer par une certaine confusion à l'intérieur du circuit automobile. « Il y a eu un malentendu entre l'ACO et nous. Nous pensions pourvoir avoir accès à une partie de la piste du Bugatti, comme c'est le cas chaque année. On ne savait pas qu'il y avait des essais ce jour-là... » Seules les deux premières volées de vététistes auront pu rouler sur l'asphalte réservé des bolides.